Osmose c’est qui ?

 Agnès AUGIER

Formatrice et conférencière
en santé environnementale

Mon parcours

Après une année de classe préparatoire et un diplôme de Sciences-Po en poche, j’ai choisi d’orienter ma carrière professionnelle vers le milieu de la santé.

Pendant plus de 10 ans passés en tant qu’attachée d’administration hospitalière au sein des directions d’hôpitaux, j’ai contribué à l’organisation et au management du système de soins hospitaliers. J’ai ensuite décidé de me réorienter vers un métier d’avantage en cohérence avec mes valeurs personnelles et mes convictions profondes.

J’ai ainsi pu combiner mon intérêt premier pour la santé et ma sensibilité personnelle pour les questions environnementales en suivant une formation généraliste en santé environnementale.

Ma formation

J’ai été formée en 2020 à l’Institut de Formation en Santé Environnementale (IFSEN) de Saint-Egrève. Cet institut est dirigé par Philippe PERRIN, premier éco-infirmier de France.

Cette formation m’a définitivement convaincue qu’il existe un lien de plus en plus important entre l’environnement dans lequel nous vivons, nos habitudes, nos comportements individuels et leurs conséquences sur notre santé, celle de nos enfants et celle de la planète.

La naissance d’Osmose

La création d’Osmose est née d’une triple ambition :

  • celle de faire de la prévention le nouveau paradigme de la santé individuelle et collective
  • celle d’éveiller les consciences par la diffusion d’explications claires et simples sur le rôle des polluants cachés de notre environnement comme facteurs de risques à court, moyen et long terme
  • celle d’aider et accompagner les changements individuels nécessaires à l’établissement d’un mode de vie plus sain

C’est donc à la fois dans une volonté de participer au changement de société que je m’inscris mais également avec le souci de jouer un rôle de terrain dans l’accompagnement du public à l’échelle individuelle et collective. Nous avons effectivement tous un rôle à jouer dans la conservation de notre bon état de santé ou dans son amélioration.

Mon ambition

Permettre à chacun de vivre dans un environnement sain pour préserver sa santé et celle de ses enfants

Mes objectifs

Les interrelations entre environnement et santé sont nombreuses et induisent des enjeux sanitaires d’importance (prévention des maladies chroniques telles que l’obésité, les cancers, les troubles de la fertilité et du développement, etc). Mon objectif est de sensibiliser et de diffuser l’information concernant les problématiques de santé environnementale en suivant l’adage selon lequel « il vaut mieux prévenir que guérir ».

L’idée d’osmose est de faire prendre conscience de l’importance de limiter les polluants (pesticides, perturbateurs endocriniens, nanoparticules, additifs alimentaires, produits chimiques, etc). Ceux-ci envahissent notre quotidien, la plupart du temps de manière insidieuse, et font exploser le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques.

Mes méthodes

  • Donner des clés pour identifier les polluants présents au quotidien dans notre environnement
  • Guider vers des choix éclairés concernant nos habitudes et modes de vie
  • Apporter des solutions concrètes pour réduire voire éliminer les substances toxiques qui nous entourent
  • Accompagner au changement selon les besoins, les contraintes et le rythme de chacun

Mes bases réglementaires…

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De manière plus spécifique, en promouvant la santé environnementale dans le milieu de la petite enfance dans lequel je suis spécialisée, j’espère contribuer à prévenir les risques sur la santé des enfants et des générations futures. L’objectif étant que tous, adulte comme enfant, nous puissions vivre dans un environnement favorable.

Il est important de noter que la période de la grossesse et les premières années de vie d’un enfant constituent une période particulièrement vulnérable de la vie. Elle correspond au concept des « 1000 premiers jours ».

Le rapport des « 1000 premiers jours »…

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Osmose, approche et philosophie

Des études scientifiques le prouvent, la principale cause de mortalité dans nos pays développés est liée aux maladies chroniques. Et celles-ci peuvent être influencées par des facteurs environnementaux.
Je suis pour ma part aujourd’hui convaincue qu’il existe un lien de plus en plus important entre l’environnement dans lequel nous vivons, nos habitudes et nos comportements individuels et leurs conséquences sur notre santé, celle de nos enfants et celle de la planète.
C’est pourquoi je souhaite provoquer une prise de conscience et accompagner au changement afin d’aller vers des pratiques plus vertueuses et plus respectueuses de notre santé et de l’environnement.

Je m’attache ainsi à proposer des leviers d’action à l’échelle individuelle et à créer un climat serein d’écoute et de partage d’expériences et de connaissances.
Les différentes activités que je propose sont fondées sur une approche de salutogénèse*. Il s’agit à la fois de donner des clés de compréhension relatives aux expositions toxiques mais également des solutions pour prendre soin de soi et des générations futures tout en préservant la santé de notre Terre.

* Salutogénèse : Approche se concentrant sur les facteurs favorisant la santé et le bien-être plutôt que sur l’étude des causes des maladies et de leurs symptômes

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 » En Europe, nous sommes entrés dans une ère où la pollution environnementale au sens large tue en moyenne plus que les maladies infectieuses, les famines ou les guerres. »

Rémy Slama,

Epidémiologiste environnemental et directeur de recherche à l’INSERM. Propos issus d’un entretien avec le magazine La Recherche suite à la parution de son livre « Le mal du dehors » (mars-avril 2019)