La santé environnementale
Qu’est-ce que c’est ?
La santé environnementale
La santé environnementale est une discipline scientifique qui étudie l’ensemble des facteurs environnementaux ayant une influence sur la santé. Elle présente les mécanismes toxicologiques et les effets sanitaires des contaminants du quotidien. Elle inclut la notion d’exposome considéré comme l’ensemble des expositions à des polluants tout au long de la vie.
Concrètement, la santé environnementale s’attache aux domaines suivants : l’alimentation, les cosmétiques, les produits ménagers, l’eau, l’air (en particulier l’air intérieur dans l’habitat), les ondes et champs électromagnétiques, le bruit, les sols, les déchets, les nanoparticules, les virus…
Eau et alimentation
Air intérieur
Produits
ménagers
Articles de puériculture
Produits cosmétiques
Champs électro-magnétiques
« La santé environnementale correspond aux aspects de la santé humaine, y compris la qualité de vie, qui sont déterminés par des facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. »
Définition de l’OMS
Organisation Mondiale de la Santé
Conférence d’Helsinki, 1999
« Un polluant en moins, une chance en plus »
La santé environnementale expliquée par Philippe PERRIN, éco-infirmier et directeur de l’IFSEN
Bases Réglementaires
L’élaboration d’un plan national santé environnement (PNSE), sa déclinaison en régions et sa mise à jour tous les cinq ans ont été inscrites dans le code de la santé publique (article L. 1311-6 du code de la santé publique).
Source : https://solidarites-sante.gouv.fr/
Plan National Santé Environnement (PNSE3) 2015-2019
Le troisième PNSE 2015-2019 témoigne de la volonté du gouvernement de réduire autant que possible et de façon la plus efficace les impacts des facteurs environnementaux sur la santé afin de permettre à chacun de vivre dans un environnement favorable à la santé.
Plan National Santé Environnement 4 (PNSE 4) 2020-2024
« Mon environnement, ma santé »
Le 3ème plan national santé environnement arrivant à échéance fin 2019, le lancement de l’élaboration du plan « Mon environnement, ma santé », 4ème plan national santé environnement a été annoncée en ouverture des Rencontres nationales santé-environnement les 14 et 15 janvier 2019 à Bordeaux.
Copiloté par les ministères de la Transition écologique et de la Santé, ce plan s’articulera autour de 4 grand axes :
1. Mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations (exposome)
2. Informer, communiquer et former les professionnels et les citoyens
3. Réduire les expositions environnementales affectant notre santé
4. Démultiplier les actions concrètes menées dans les territoires
Les 1 000 premiers jours
Les 1 000 premiers jours de l’enfant constituent une période essentielle pour le bon développement et la construction de l’enfant. Elle s’entend comme allant du début de la grossesse aux deux ans de l’enfant mais on peut l’étendre à la période pré-conceptionnelle. Cette période conditionne la santé et le bien-être de l’individu tout au long de sa vie. C’est sur ce sujet qu’a travaillé une commission de 18 experts spécialistes de la petite enfance, présidée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.
Le rapport des « 1000 premiers jours » a été rendu en 2020. Il fait aujourd’hui référence dans le domaine de la petite enfance. L’approche d’Osmose et d’Amniosmose s’appuie pleinement sur ce travail.
Source : https://www.solidarites-sante.gouv.fr/
C’est sur ces bases règlementaires que je m’appuie pour fonder mon activité. Mais celles-ci sont insuffisantes pour comprendre tous les enjeux sous-tendus par le concept de santé environnementale. Pour plus de précisions, contactez moi !
Osmose,
approche et philosophie…
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Quelques exemples de chiffres
Alimentation
Air intérieur
L’air intérieur (habitation, bureau, salle de classe, locaux chauffés) est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur, or nous passons 80 % de notre temps dans des locaux.
Ondes
Les ondes et rayonnements électromagnétiques (téléphone portable, wifi, babyphone, jeux connectés etc.) ont été classés « cancérigène humain possible » par l’OMS en 2011.
Périnatalité
Une femme enceinte met en moyenne 17 produits cosmétiques par jour sur son corps. Certains contiennent des substances toxiques transmises au fœtus.